28 mai 2011

À St-Henri...

Cette semaine, Emanuelle m'a proposé d'aller voir le film « À St-Henri, le 26 août », qui joue au Cinéma Parallèle (que j'appelle encore le cinéma Ex-Centris...). J'ai appris qu'il s'agissait d'un projet collaboratif pour lequel 16 réalisateurs ont filmé dans le quartier St-Henri pendant 24 heures. Ça donne un documentaire qui montre des tranches de vie de certains habitants du quartier de façon tellement drôle et touchante! Le film est assez difficile à décrire, alors je vous invite à regarder la bande-annonce ici


Après la représentation du film de 2010, un des scénaristes, Denis Valiquette, a parlé un peu de son film, et le processus de préparation avait l'air fascinant! (J'ai hâte de voir le DVD!) C'est un hommage au film « À St-Henri le cinq septembre », qui avait été tourné en 1961, mais surtout un hommage au quartier. Malheureusement, le film de 1961 est noyé dans une narration au ton condescendant qui nuit aux images. Ça vaut quand même la peine de le visionner ici (40 minutes). Mais le film de 2010 ne ressemble pas du tout à ça!

Merci Emanuelle pour cette découverte!

17 mai 2011

Flight of the Conchords

En fin de semaine, j'ai écouté la première saison de Flight of the Conchords... Eh oui! Au moins quatre ans en retard sur le reste de la planète!

Ces deux Néo-Zélandais ont un humour bien particulier... Mais j'ai adoré! C'est tellement absurde... et plein de petits malaises, qui font quelquefois mouche, d'autres fois moins, mais on leur pardonne à cause des petits bijoux qu'ils produisent à chaque épisode...


Quand j'ai un petit vague à l'âme, j'écoute les chansons Foux Dou Fa Fa ou She's so Hot Boom ou Business Time!

15 mai 2011

Carpe Diem

Un petit mot sur le café Carpe Diem (804, rue Rosemont), où je me suis arrêtée par hasard il y a quelques semaines. La devanture n'est pas très attrayante, mais l'intérieur est charmant : de petits bancs d'église en guise de chaises, un grand comptoir et une vitrine alléchante.

Mon latte avait un beau col de mousse et était juste assez corsé. J'ai aussi dégusté un sandwich style panini fait d'un pain extrêmement frais (on aurait dit qu'il sortait tout juste du four!) et des ingrédients délectables. Mention spéciale à la sauce mayo-pesto. Je n'étais pas sûre au début, mais finalement c'était très bon. Le sandwich était servi avec une salade croquante (vinaigrette balsamique... mmmmm!).

Sur les murs, il y avait les œuvres très colorées d'un artiste (dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom)... Et la musique de Ray Charles ravissait mes oreilles... Vraiment, j'ai passé un beau moment au café Carpe Diem!

Trésors gourmands de la rue Saint-Zotique

Monica a remarqué dernièrement qu'un restaurant de déjeuners situé sur Saint-Zotique était très populaire. Nous avons donc décidé d'aller voir de quoi il en retournait. Comme nous savions plus ou moins où était le resto, mais pas son nom, je suis allée faire du repérage. En marchant sur Saint-Zotique, je me suis rappelé que Naïma m'avait fait découvrir les sandwiches de l'Express (555, rue Saint-Zotique Est) il y a des lustres, et ils étaient délicieux. J'ai donc décidé d'en essayer un de nouveau : j'ai pris le Poitrine de poulet dijonnaise et avocat.... Mmmmiam!


En plus des ingrédients indiqués ci-dessus, il y avait des poivrons, des oignons et du gruyère. Les lanières de poulet étaient faites avec une vraie poitrine de poulet, pas du poulet compressé comme chez Subway! C'était excellent! Et le prix pour ce sandwich savoureux et un breuvage était seulement de 5,99 $. En plus, les employés étaient super sympathiques!

Quelques journées plus tard, je suis allée bruncher avec Monica. Avant de me rendre au restaurant, étant donné que j'étais très en avance (contrairement à mon habitude...), je me suis arrêtée au Caffè Mille Gusti (1038, rue Saint-Zotique Est).


J'ai beaucoup aimé la déco, simple et de bon goût, et l'ambiance décontractée. Le proprio appelait tout le monde par son nom ou un surnom affectueux. Mon latte était délicieux : un goût surprenant à la première gorgée (une petite amertume, mais toute en douceur...), mais j'ai été conquise à la deuxième! Mais bon, je suis loin d'être une experte en café... Je vous invite à l'essayer! Mention spéciale au succulent biscotti, qui était on ne peut plus frais!

Ensuite, je suis allée bruncher au Coco Gallo (1104, rue Saint-Zotique Est) avec Monica. L'endroit est joli et spacieux.


Une chance que Monica avait apporté son appareil-photo!




Le menu est abondant (sept pages)! Après l'avoir parcouru, j'ai opté pour la crêpe Mascarpomme, et Monica a pris l'omelette Prodigieuse.




Nos assiettes étaient très bonnes... mais j'ai découvert que je n'aimais pas vraiment le fromage mascarpone (je trouve que ça ne goûte pas grand-chose). En sortant, nous avons constaté que le resto est effectivement populaire : il y avait une file d'attente! Heureusement que nous sommes arrivées à 10 h 30!


8 mai 2011

Sur les routes de l'Estrie

Pour la fête des Mères, je suis allée voir ma Maman, qui habite en Estrie. Étant donné qu'il faisait beau, nous sommes allées marcher dans le parc du mont Sutton. Ce fut une très jolie balade, avec plein de bourgeons tout mignons et de petits ruisseaux chantonnants.

En revenant du parc, nous nous sommes arrêtées à Sutton pour déguster un café sur la terrasse du Cafetier (9, rue Principale Nord, Sutton). J'ai beaucoup aimé la décoration, l'ambiance et le délicieux chai latte.


Ensuite, nous nous sommes dirigées vers Dunham puisque nous avions prévu d'assister à un spectacle là-bas. Sur la route de Dunham, nous avons passé par Cowansville, que j'ai trouvée pleine de charme avec ses maisons anciennes.



Dunham aussi avec beaucoup de charme, avec son enseigne qui dit « Relais de la diligence ».


Le spectacle avait lieu chez Brasseurs et frères (3809, rue Principale, local 104, Dunham), une toute petite brasserie artisanale. La nourriture servie là-bas était préparée dans un bistro attenant, Homei (même adresse).


J'ai pris une bonne poutine à la bière noire. Mais ce que j'ai surtout apprécié, c'est la bière! J'ai essayé la bière aux canneberges, que j'ai bien appréciée, et la bière noire à l'érable, qui était tout simplement renversante!



Le bar était un peu petit pour un show, mais la proximité, ça rapproche! Nous avons pu nous plonger à fond dans l'océan sonique de Monogrenade. Quel show intense!

Et quelle belle journée!

5 mai 2011

La passion des livres

Grâce à Kethlène, j'ai assisté à une petite table ronde du festival littéraire Métropolis Bleu le week-end dernier. Parmi les auteurs invités, il y avait Jean-Claude Germain. Je ne le connaissais pas du tout, et j'ai découvert un personnage tellement truculent! Il parlait du réveil progressif de Montréal vers la fin du règne de Duplessis; ça semblait être une période fascinante! J'ai donc acheté les deux livres qui dépeignent sa jeunesse dans les années 50 et au début des années 60, Cœur rouge de la bohème et La femme nue habillait la nuit.


Quel tourbillon de culture! Malgré la censure, l'immobilisme social du gouvernement québécois de l'époque et le joug de la religion catholique omniprésente, les jeunes artistes vivaient leur bohème coûte que coûte. Ça m'a fait tellement de bien de me rappeler que pendant la Grande Noirceur, il y avait quand même des étincelles de génie et des feux d'artifice culturels qui éclataient régulièrement! Ça m'a aussi rappelé que le gouvernement Conservateur n'atteint pas les sommets de durcissement conservateur du régime de Duplessis (tout est une question de perspective). Et après ce régime, il y a bien eu la Révolution tranquille! S'il a été possible de survivre à Duplessis, il est certainement possible de survivre à Harper!

Par ailleurs, en lisant Germain, j'ai été frappée de constater sa passion des livres, et plus particulièrement son amour des librairies d'occasion : « À la tyrannie des étoiles, des listes, des palmarès, des prix qui couronnent le livre du temps présent, celui du moment, de la semaine, du mois, de l'année, de la décennie ou du siècle, la seule réponse demeure le bras d'honneur jubilatoire et le bordel bienveillant d'une librairie d'occasion. »

Justement, quelques jours auparavant, Naïma m'avait invitée à aller avec elle au Solde de livres. Il s'agit de la grande vente de livres des bibliothèques municipales de Montréal : plus de 85 000 livres et revues à 1 $! La plus énorme librairie d'occasion de Montréal... et les prix les moins élevés en ville! La vente a lieu dans l'Aréna Étienne-Desmarteau (3430, rue de Bellechasse).

Avis aux amateurs de bande dessinée : Il y a une limite de sept BD par personne... Allez-y à plusieurs!