19 août 2011

Quartiers disparus

Un samedi après-midi, Emanuelle et moi sommes allées voir l'expo-documentaire Quartiers disparus du Centre d'histoire de Montréal (335, place D'Youville). Juste avant d'entrer, j'ai bien aimé admirer le bâtiment du Centre, une ancienne caserne de pompiers...



Je tiens à souligner aussi le fait que le prix d'entrée pour l'expo-documentaire est seulement de 6 $. Pour ce prix, on a accès à l'exposition permanente et aux expositions temporaires (dont Quartier disparus, évidemment)! Comme nous n'avions pas vu l'exposition permanente, nous avons commencé par ça. Le parcours de l'expo permanente n'est pas long, mais il renferme une foule de renseignements intéressants! Par exemple, saviez-vous que la plupart des noms rues qui commencent par « Saint- » ne font pas référence à de véritables saints que le Pape aurait canonisés, mais plutôt aux membres éminents de la communauté de Ville-Marie?

Dans l'ensemble, l'exposition permanente est très intéressante, mais la dernière « salle » l'est moins. Alors, un conseil : Si vous avez une autre exposition à voir au Centre, ne vous attardez pas trop à la fin de l'exposition permanente... Et n'arrivez pas trop tard! Nous avons passé trois heures à faire un retour fascinant dans le passé, et nous n'avons pas eu le temps de finir les dernières vidéos de Quartiers disparus!!!

Alors, après avoir bien absorbé l'histoire de Montréal de 1541 à (environ) 1980, nous avons commencé l'expo-documentaire Quartiers disparus. Il s'agit d'une exposition où on s'arrête pour regarder des extraits d'un documentaire qui retrace le processus de démolition de trois quartiers de Montréal (le Red Light, Goose Village et le Faubourg à m'lasse) et qui explique l'effet de cette disparition sur les personnes qui vivaient dans ces quartiers. C'était incroyable de voir comment la façon d'envisager la ville a changé en seulement 50 ans! Et les vidéos étaient présentées de façon à nous mettre dans l'ambiance :



Après avoir fait ce tour d'horizon absorbant, nous sommes allées essayer quelque chose de plus léger : de la crème glacée! Martine et Emanuelle m'ont parlé du bar laitier Les Givrés (3807, rue St-Denis). Nous sommes donc allées y faire un tour. La crème glacée molle cette semaine-là était aux framboises et à la vanille.


Elle était très bonne, mais le goût surette était trop présent : ça masquait la subtilité de la vanille. Tout de même, une bonne découverte! Et le plus intéressant, c'est qu'ils fabriquent leurs cornets eux-mêmes! La machine est bien à la vue, dans la fenêtre qui donne sur la rue, et ils font des cornets en expliquant les étapes et en nous montrant comment ça fonctionne! Très instructif! Une sympathique petite boutique, qui se transformera en restaurant à desserts l'hiver venu...